La démographie des pharmaciens biologistes à la baisse

Au 1er janvier 2017, 7 347 pharmaciens biologistes étaient inscrits à l’Ordre national des pharmaciens, soit 1,6 % de moins qu’en 2015 et 9,2 % de moins qu’il y a dix ans.

La section des pharmaciens biologistes (section G) représente, en effectif, 9,9 % de l’ensemble des pharmaciens.
Atteignant 49,6 ans, la moyenne d’âge de cette section suscite une interrogation quant au renouvellement de la profession.

Ceci d’autant plus que l’écart d’âge entre les pharmaciens biologistes du secteur privé et ceux du secteur public est de 5 ans (respectivement 51,7 et 46,7 ans),
alors que la part des pharmaciens biologistes dans le secteur privé domine largement (environ 60 % des pharmaciens biologistes).

Les professionnels de la section G se répartissent en effet de la façon suivante :
4 288 pharmaciens biologistes exerçant dans le privé,
2648 pharmaciens biologistes travaillant dans les services publiques ou les hôpitaux,
411 pharmaciens biologistes exerçant dans d’autres structures.
Les départements et collectivités d’Outre-mer recensent, quant à eux, 208 pharmaciens biologistes.

Concernant la répartition par genre, la population de pharmaciens biologistes est, à l’image de l’ensemble de la population des pharmaciens, très féminisée.
Elle compte 4 342 femmes pour 2 992 hommes, soit 59 % de femmes pour 41 % d’hommes.

La réforme de la biologie médicale de 2010 a entraîné de fortes évolutions dans la plupart des régions, et dans toutes les structures, publiques comme privées.

Actuellement, cette importante restructuration du réseau biologiste se poursuit.
Pour autant, la couverture nationale est préservée, puisque d’après l’Ordre national des pharmaciens, « une majeure partie de la population française est située à moins de 30 minutes en voiture d’un LBM et que la moyenne de LBM pour 100 000 habitants n’a pas varié depuis deux ans et s’élève à 5,7. »

source : Biologiste infos