L’Assurance maladie envisage de généraliser la prescription électronique dès 2019
Le conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) n’a pas trouvé de majorité d’opinion opposée à la signature de la convention d’objectifs et de gestion (Cog) 2018-2022. Le texte est en effet conforme aux orientations précédemment adoptée en novembre dernier. Il a été adopté par 11 voix favorables, 10 prises d’acte, 6 voix contre et 8 abstentions.

Accompagner l’innovation numérique s’inscrit comme l’un des cinq axes de la convention. En particulier, « l’Assurance maladie développera la prescription électronique pour les prescripteurs en ville et en établissements de santé afin de faciliter leur pratique mais également l’articulation avec les autres projets de dématérialisation engagés comme la facturation en ligne ou encore le dossier médical partagé (DMP) », est-il écrit dans la Cog.

Il est précisé qu’une solution technique reposant sur une base de données partagée sera privilégiée. À noter que l’expérimentation e-prescription de médicaments sera évaluée en 2018 pour identifier ses modalités de déploiement à grande échelle à compter de 2019. L’Assurance maladie envisage également d’élargir cette prescription électronique à d’autres domaines (examens biologiques, actes des auxiliaires médicaux, etc.). Pour cela, une étude sur les conditions techniques, juridiques et organisationnelles d’extension sera menée en 2019 pour une mise à disposition de la prescription de biologie puis d’actes infirmiers en 2020 et 2021. L’État s’engage pour sa part à appuyer les évolutions réglementaires nécessaires à cette généralisation.

Si les avis du conseil de la Cnamts convergent sur les objectifs, ils divergent sur « la question de la trajectoire des effectifs et des moyens ou encore le manque de temps pour affiner le projet », écrit le conseil dans son communiqué. De fait, un comité de suivi et d’évaluation sera installé pour constater le niveau de réalisation des projets et proposer d’éventuels ajustements. Deux rapports seront produits à cet effet, l’un en 2020, l’autre en fin de Cog.

Source : hospimedia